“il neige
j’ai envie de ta chaleur”
son message m’a réchauffé
rien qu’un instant
l’odeur des pins
en allant au travail
banal et poétique
cet instant où je passe à pied
au dessus du périph’
trop de monde
mais il y a encore ma taille
premier jour des soldes
que de traits tirés
sur des visages aux yeux clos
métro de 6 heures
le soleil brille autant que la vallée
est perdue dans la brume
mon train sur la colline
dans ce train au trajet interminable
le soleil d’hiver me fait patienter
je te rejoins
chargée de cadeaux
la fourmilière est ralentie
gares de Noël
malgré ses lunettes
le vieillard lit à l’aide d’une loupe
métro du matin
pour l’entendre craquer sous pieds
j’aurais voulu marcher
sur l’herbe gelée
le train démarre
une jeune femme répond au téléphone
une larme sur sa joue
il n’y a pas foule
mais sur le quai désert du dimanche matin
il n’y a vraiment que nous
dans ma chambre enfumée
en pleine nuit
tu me manques
à l’automne ils se dénudent
c’est pourquoi ils rougissent
les arbres