mardi 31 janvier 2012



“il neige 
j’ai envie de ta chaleur” 
son message m’a réchauffé

rien qu’un instant 
l’odeur des pins 
en allant au travail

banal et poétique
cet instant où je passe à pied 
au dessus du périph’

trop de monde 
mais il y a encore ma taille 
premier jour des soldes

que de traits tirés 
sur des visages aux yeux clos 
métro de 6 heures

le soleil brille autant que la vallée 
est perdue dans la brume 
mon train sur la colline

dans ce train au trajet interminable 
le soleil d’hiver me fait patienter 
je te rejoins

chargée de cadeaux 
la fourmilière est ralentie 
gares de Noël

malgré ses lunettes 
le vieillard lit à l’aide d’une loupe 
métro du matin

pour l’entendre craquer sous pieds 
j’aurais voulu marcher 
sur l’herbe gelée

le train démarre 
une jeune femme répond au téléphone 
une larme sur sa joue

il n’y a pas foule 
mais sur le quai désert du dimanche matin 
il n’y a vraiment que nous

dans ma chambre enfumée 
en pleine nuit
tu me manques

à l’automne ils se dénudent 
c’est pourquoi ils rougissent 
les arbres